« Tombés des nues »
exposition de Karine Debouzie et Matthieu Faury,
qui s'est déroulée du 1er au 30 mars 2013, Chapelle du Grand Couvent, Cavaillon
qui s'est déroulée du 1er au 30 mars 2013, Chapelle du Grand Couvent, Cavaillon
“ Tomber des nues ”, une belle image
pour marquer l’étonnement et l’innocence !
L’innocence qui au plus profond de nous permet à chacun d’accueillir
l’impossible quand il advient, l’étonnement comme une vertu, quand il est
accepté, voire même désiré.
L’art d’aujourd’hui est ainsi fait, nous prenant par surprise. Il convient donc
de se laisser “saisir” par les œuvres de Karine Debouzie et Matthieu Faury,
artistes invités par l’Esperluette à l’occasion du 4e Festival Sciences &
Fictions de Cavaillon.
En jouant au sens propre et figuré, avec toutes les dimensions de la Chapelle
du Grand Couvent, Karine Debouzie et Matthieu Faury invitent les regardeurs que
nous sommes à la rencontre de l’inattendu. Convoquant notre imaginaire, les
œuvres installées dialoguent entre elles et rentrent en résonnance avec
l’imagination de chacun.
Karine Debouzie
Née en 1975 à La Fère (02), Karine Debouzie vit actuellement à Avignon. Après une maîtrise de Lettres modernes sur Georges Bataille et une formation à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, elle a entrepris une recherche plastique avec des installations, des dispositifs, des sculptures, des images fixes et animées. http://mouture.fr
Série "Si nus" |
Quatre impressions numériques sur PVC, dimension variable, 2012.
Descente vertigineuse de l’autre côté de la peau, où un univers scientifique connu devient inconnu. A l’instar des radiographies grand format réalisées précédemment, l’exploration du corps humain se fait
par l’agrandissement d’échelle. "Si nus" propose un univers mystérieux, lunaire et fantastique.
"Ce qui arrive" - Drain agricole jaune, dimension variable, 2013 |
Tel un être fantastique, "Ce qui arrive" déroule ses formes organiques, tuyauteries annelées au repos attendant un mouvement hypothétique et néanmoins improbable. Écoulement, déferlement, profusion chutent pour une effervescence solaire et terre à terre.
"Ne pas toucher 2" - Scotch call blanc, 100 x 3600 cm, 2013 |
Une silhouette qui prend pour support le sol. Ce travail, constitué d'un dessin découpée dans l’adhésif, se réfère à des formes que l’on peut retrouver dans le vocabulaire d'autres pièces et joue sur l’idée de sculpture, de socle et de positionnement des oeuvres. Il convoque également l’idée d’ombre et de contrejour.
"Esquisse de la matière" - Vidéo, 2’30”, 2011 |
Matthieu Faury
Né en 1970 à Cherbourg, Matthieu Faury vit actuellement à Paris et à Avignon. Il a étudié la sculpture à l’Ecole des Beaux-Arts de Versailles. Passionné par l’oeuvre-objet, il est aussi un narrateur qui sculpte des récits. Il donne la priorité à la mise en situation de ses sculptures, dans lesquelles il traite de sujets politiques ou existentiels avec ironie, puissance et tendresse. http://www.matthieu-faury.com
"H+" - Fonte d’aluminium, pigments, 100 cm, 2012, numéroté 1/4 |
La sculpture "H+" est autant une vision futuriste de la procréation qu’une métaphore de la création sous toutes ses formes. Cette oeuvre joue avec les certitudes concernant la sexualité et rend étonnement étrange et dérangeant un acte inscrit dans nos gènes : donner la vie.
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