Monday, February 21, 2011

FPDV N°12 sean-syroon juves (n°1)

lui le cul posé sur le sol, il connaît le goût des choses, il connaît sûrement vos goûts, il connaît tout sur tout et encore plus, rien ne sait le contraindre, lui saisit de sa main efficace le bonbon à sucer, il le regarde et lèche encore plus, il sent comment le vendre à son ventre, commerçant efficace d'un gourmet absolu, il tend sa main vers le bide du bonbon à sucer, à mordre, à contraindre pour que ça rentre dans son abdomen, il est vide comme  une idée à vendre, il crache sur le sucre pour le faire fondre, arrache des bouts durs, tente la déchirure et s'énerve comme un fou pour devenir gourmand, il pause comme nous tous devant les plats, préfère les desserts, renonce devant les difficultés à assumer son envie pour les douceurs, il démontre sa faim en titre, montre sa langue qui pointe et titille le bout de la sucette, il recommence à aspirer et se marre comme une oie devant son maître, soumission de la pauvresse, le cul allant de droite à gauche, son cul se balançant, il attend les douceurs…lui, un homme comblé, sachant contrôler ses amas de graisse, mange, et mange encore, de tout et de rien, attend encore un instant avant d'engloutir un nouveau goûter, ils sait l'odeur de la salive qui monte, bave et regarde cette averse glisser aux coins de ses lèvres, il laisse aller, se laisse aller, son menton est trempé, les larmes coulent le long de son cou, glissent sur son torse, envahissent ses aisselles, s'arrêtent un instant dans les plis de son ventre, se frayent une voie jusqu'à son sucre d'orge, putain quel con! tout ça pour ça, pleurer pour un pénis sucré salé. lui ne sait s'empêcher de tout ramener à la bouffe, la peur est une glace, il crie la bouche pleine, se regardant couiner avec grâce, il sait que son cul va monter au moment de la chute, ses fesses vont cacher sa sale gueule, ses pieds en l'air sont le balancier nécessaire d'une jouissance culinaire, il est devenu un esthète de l'onanisme, un chef étoilé qui reçoit à domicile, quel amour pour les choses de sa chair, je suis admiratif devant ce garçon qui donne et accepte avec une instabilité affective qui frôle la perfection. sa mère était une très mauvaise cuisinière…maman, avec un cul marmonnant qu'il était au régime, maman me lançant que je dois être raisonnable dans mes appétits…je n'aime pas ma maman, j'aime trop ma manger.
 
"sa faim" / SEAN-SYROON JUVES

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