Confins
Le dos
contre un mur de chaux
au loin
le tonnerre roule derrière les collines.
Mon âme
se trouve dans la chaussure
qui de
son extrémité écrit ton prénom
esquisse
ton visage sur la poussière.
Le soleil
mange ma peau, dévore
mes yeux.
L’air
tourbillonnant et épais sculpte
un
sourire sur mon corps
un
sourire vrai et enfantin.
Mon jean,
plein de boue, craquelle tranquillement
joue avec
le silence
et le
silence avec le temps
et tout
se fendille dans un murmure de bois que l’on rompt.
J’attends
le bus déglingué
qui
m’emmènera là
où les
trompettes gémissent
l’espoir
d’une civilisation.
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