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Craie - Jérôme Mitonneau |
Déshabillées
Ces maisons sous les pins
Bordant des rues calmes à bout de mer
Elles le seraient
Sans ces fantômes subtils et faibles
Qui produisent de vains efforts
Pour s'en aller
Le paysage s'ouvre avec douceur
comme un vieux chien qui se lève
Quand les volets grincent vers l'extérieur
Les rumeurs d'une plage s'introduisent
Dans le crâne
Elles murmurent des vibrations dans le sable
A pas chauds
Les enfants s'agitent
Ils ont un océan à soumettre
Mais la vie est dure à dominer
Ils s'y emploient
L'heure vient cependant
De les sécher de les réchauffer
De les nourrir et de les coucher
Tandis que les étoiles mènent grand tapage
Dans le ciel
Les ombres portées deviennent plus lourdes
A cause de l'électricité
Les ombres des hommes tremblent dans l'air
La nuit s'installe qui ronge les silhouettes
La journée touche à sa fin
Combien de temps
Ces maisons sous les pins
Bordant des rues calmes à bout de mer
Elles le seraient
Sans ces fantômes subtils et faibles
Qui produisent de vains efforts
Pour s'en aller
Le paysage s'ouvre avec douceur
comme un vieux chien qui se lève
Quand les volets grincent vers l'extérieur
Les rumeurs d'une plage s'introduisent
Dans le crâne
Elles murmurent des vibrations dans le sable
A pas chauds
Les enfants s'agitent
Ils ont un océan à soumettre
Mais la vie est dure à dominer
Ils s'y emploient
L'heure vient cependant
De les sécher de les réchauffer
De les nourrir et de les coucher
Tandis que les étoiles mènent grand tapage
Dans le ciel
Les ombres portées deviennent plus lourdes
A cause de l'électricité
Les ombres des hommes tremblent dans l'air
La nuit s'installe qui ronge les silhouettes
La journée touche à sa fin
Combien de temps
Jérôme Mitonneau,
2008
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