Tuesday, April 2, 2013

FPDV N°38 / EXHIBITION / "Tombées des nues " par Karine Debouzie / France

« Tombés des nues »
exposition de Karine Debouzie et Matthieu Faury,
qui s'est déroulée du 1er au 30 mars 2013,  Chapelle du Grand Couvent, Cavaillon

“ Tomber des nues ”, une belle image pour marquer l’étonnement et l’innocence ! L’innocence qui au plus profond de nous permet à chacun d’accueillir l’impossible quand il advient, l’étonnement comme une vertu, quand il est accepté, voire même désiré. L’art d’aujourd’hui est ainsi fait, nous prenant par surprise. Il convient donc de se laisser “saisir” par les œuvres de Karine Debouzie et Matthieu Faury, artistes invités par l’Esperluette à l’occasion du 4e Festival Sciences & Fictions de Cavaillon. En jouant au sens propre et figuré, avec toutes les dimensions de la Chapelle du Grand Couvent, Karine Debouzie et Matthieu Faury invitent les regardeurs que nous sommes à la rencontre de l’inattendu. Convoquant notre imaginaire, les œuvres installées dialoguent entre elles et rentrent en résonnance avec l’imagination de chacun.

Karine Debouzie


Née en 1975 à La Fère (02), Karine Debouzie vit actuellement à Avignon. Après une maîtrise de Lettres modernes sur Georges Bataille et une formation à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, elle a entrepris une recherche plastique avec des installations, des dispositifs, des sculptures, des images fixes et animées. http://mouture.fr



Série "Si nus"

Quatre impressions numériques sur PVC, dimension variable, 2012
Descente vertigineuse de l’autre côté de la peau, où un univers scientifique connu devient inconnu. A l’instar des radiographies grand format réalisées précédemment, l’exploration du corps humain se fait par l’agrandissement d’échelle. "Si nus" propose un univers mystérieux, lunaire et fantastique. 


"Ce qui arrive"
 - Drain agricole jaune, dimension variable, 2013

Tel un être fantastique, "Ce qui arrive" déroule ses formes organiques, tuyauteries annelées au repos attendant un mouvement hypothétique et néanmoins improbable. Écoulement, déferlement, profusion chutent pour une effervescence solaire et terre à terre.


"Ne pas toucher 2"
 - Scotch call blanc, 100 x 3600 cm, 2013

Une silhouette qui prend pour support le sol. Ce travail, constitué d'un dessin découpée dans l’adhésif, se réfère à des formes que l’on peut retrouver dans le vocabulaire d'autres pièces et joue sur l’idée de sculpture, de socle et de positionnement des oeuvres. Il convoque également l’idée d’ombre et de contrejour.


"Esquisse de la matière" - Vidéo, 2’30”, 2011

Matthieu Faury

Né en 1970 à Cherbourg, Matthieu Faury vit actuellement à Paris et à Avignon. Il a étudié la sculpture à l’Ecole des Beaux-Arts de Versailles. Passionné par l’oeuvre-objet, il est aussi un narrateur qui sculpte des récits. Il donne la priorité à la mise en situation de ses sculptures, dans lesquelles il traite de sujets politiques ou existentiels avec ironie, puissance et tendresse.  http://www.matthieu-faury.com


"H+"
  - Fonte d’aluminium, pigments, 100 cm, 2012, numéroté 1/4

La sculpture "H+" est autant une vision futuriste de la procréation qu’une métaphore de la création sous toutes ses formes. Cette oeuvre joue avec les certitudes concernant la sexualité et rend étonnement étrange et dérangeant un acte inscrit dans nos gènes : donner la vie.

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